mardi 30 avril 2013

Shopaholic ou l'invitation d'une accro du shopping

     Imaginez un monde où les vendeuses disent « bonjour, au-revoir, puis-je vous aider, comment allez-vous ? ». Un monde où vous pouvez trouver une petite robe vintage pour 17€, des anciennes éditions de livres pour 40€ et de la vaisselle rétro pour le même prix ? Impossible ? Et si je vous disais qu’en fait ces vendeuses disent plutôt « hello, good bye, can I help you, how are you ? » et que les prix ne sont pas en euros mais en livres, vous avez compris ? 
    Et oui ce monde merveilleux de shopping existe bel et bien… Mais à Londres !!! Et comme j’ai eu la chance d’y aller il y a quelques jours, j’ai décidé de vous faire partager ces quelques moments de bonheur (non je n’ai pas peur des mots car dans la vie je n’ai que deux passions : le goûter et le shopping !). Telle Alice qui a traversé le miroir je vous invite à traverser La Manche à mes côtés pour un week-end shopping (oui, la référence à Alice sert ici uniquement de caution littéraire à un article des plus superficiels).
     Pour celles qui rêvent de friperies, des tuniques hippies aux robes de soirée des années 40, je vous donne rendez-vous du côté de Soho qui en regorgent. Les prix sont  raisonnables et les vitrines magiques !
     Pour les geekettes qui s’assument (ou pas ça marche aussi !), allez faire un tour à la boutique Forbidden Planet à côté de Covent Garden. Prenez la pose à côté du Tardis, craquez pour les écharpes Game of Thrones et n’ayez pas peur si (ou plutôt quand) vous croisez un jeune homme en costume qui arbore un abat-jour sur la tête : ici personne ne vous jugera ! Enfin si, une française pourtant geekette : non mais sérieux un abat-jour !!!!
     Avis aux amatrices de la pièce unique et de la perle rare : traversez Seven Dials et arpentez les allées de Covent Garden. Entre deux spectacles de rue (les filles, un conseil, restez jusqu’à la fin des numéros, les artistes finissent en général à moitié nu, même en plein mois de décembre !), n’hésitez pas à entamer la conversation avec les artisans présents : un bracelet victorien n’est jamais bien loin !
                                           
     N’oubliez pas d’aller au marché de Portobello  à Notting Hill, à défaut d’y croiser Hugh Grant (pourtant j’ai cherché…) vous pourrez trouver de la jolie vaisselle vintage, un chapeau sympa… Et pour les cuisinières, foncez à la petite boutique Books for Cooks, tout est dit dans le nom et tout y est !
     Pour les inconditionnelles de Doc Martens et de vestes de style gothique (oh oui, oh oui, oh oui !) Camden Market fera votre bonheur. Même si vous repartez sans rien (on a essayé, c’est impossible !) profitez de son ambiance si particulière.
     Bref, vous l’aurez deviné, le shopping à Londres est à l’image de ses habitants et de ses visiteurs : cosmopolite, électrique, en deux mots « so british ! ».
Ourania

samedi 27 avril 2013

Bienvenue dans l'enfer des Sept Royaumes de Westeros


    Il y a de cela trois ans, le teaser d’une nouvelle adaptation affolait la toile et les fans des séries télévisées, moi en tête. Bon, c’est vrai que je ne connaissais absolument pas l’histoire, mais un seul coup d’œil au générique, dont les images et la musique sont sublimes, m’avait convaincue : il fallait que je la vois.

    Quelques mois plus tard, le premier épisode débarquait sur la chaîne américaine HBO et c’est avec un enthousiasme non feint que je me plongeais dans l’ambiance moyenâgeuse qui s’offrait à moi. Ici, le fameux « sea, sex and sun » a été remplacé par « blood, sex and betrayal ». Allons donc enfiler nos armures et couper quelques têtes !




Synopsis : A la mort du roi Robert Baratheon, les grandes familles de chacun des sept royaumes de Westeros veulent s’emparer du trône de fer pour asseoir leur autorité.


    Enfin ça, c’est la version ultra simplifiée, parce qu’il y a des intrigues dans l’intrigue, des intrigues dans les intrigues et des intrigues dans les intrigues des intrigues ! Sans compter qu’il y a beaucoup de personnages, dont les noms ne sont pas simples à retenir. Alors un petit conseil au passage, restez bien concentrés tout au long des épisodes. Et à la fin de chacun, on n’hésite pas à envoyer des sms à ses copains (ou à les facebooker, ça marche aussi) pour donner son avis et faire des remarques super recherchées du genre : « Nooooooooon, pourquoi ils lui ont fait ça ?? », « Mais ils sont méchants ! » ou encore « Pfff… ». Je vous avais dit que c’était recherché…


   Alors pourquoi on aime ? (Ou plutôt, pourquoi j’aime ?)

        1.       Parce que la réalisation est super bien fichue et que la photographie est magnifique.

        2.       Parce que les personnages n’ont aucune morale, qu’ils font appel aux plus bas instincts de l’être humain, qu’ils n’hésitent pas à trahir leur propre famille et, il faut bien le dire, ça plait bien à notre côté primitif et cruel.

        3.       Parce que même si j’espère bien que le roi Joffrey Baratheon-Lannister mourra dans d’atroces souffrances, j’adore le détester et envoyer des sms à Ourania disant : « Mais quand est-ce qu’il crève, bordel ?? » Son interprète, Jack Gleeson, du haut de ses presque 21 ans, est excellentissime.

        4.       Parce que Jon Snow, Daenerys et les frères Lannister, Tyrion et Jaime.


        5.       Parce que si t’es trop gentil et trop intègre, ben t’es sûr de mourir (RIP Ned Stark) (Bon en même temps, le rôle était joué par Sean Bean, donc forcément…). Est-ce que c’est bizarre d’aimer que les « gentils » meurent ?

        6.       Parce qu’avoir des dragons comme animaux de compagnie, c’est vachement plus original qu’un chien ou un chat. Et plus classe.

        7.       Parce qu’on sait qu’à côté de la série, il y a aussi les bouquins.

        8.       Parce que c’est réjouissant de savoir que, vu la complexité de l’histoire, on n’a pas fini d’établir des théories (qui tiennent plus ou moins la route).



        9.       Parce que, bien sûr, « Winter is coming. ».

        10.   Parce que Kit Harington et Nikolaj Coster-Waldau. 

        11.   Parce qu’avoir des conversations sans queue ni tête avec ses amis, dans lesquelles personne n’est d’accord avec personne, à la fin d’un épisode, ça n’a pas de prix. Essayez, vous verrez !

Tháleia

mardi 23 avril 2013

Les films de l'année...


    Soyons réalistes, depuis deux mois que nous vous écrivons, il est plus que probable que vous commenciez à nous connaître. Ou que vous commenciez à cerner ce que l’on aime. Ainsi, vous savez que j’aime les livres, le catch (ah non, pardon, ça, ce n’est pas moi), la musique (vous ne le saviez pas ? C’est parce que je ne vous en ai pas assez parlé. J’y remédierai.), les séries télé et les films. Mais j’avoue que pour ces derniers, souvent, j’ai la flemme de m’asseoir devant pendant 2h. Oui, j’ai la flemme de me vautrer dans mon canapé. Je suis une procrastinatrice jusqu’au bout.

    Mais il y a une chose que vous ne savez pas et que je vais vous dévoiler maintenant. Je vous vois déjà vous agiter sur vos sièges vous demandant ce que ça peut bien être. On se calme, aucun secret d’état ne sera mis à jour aujourd’hui. Non, c’est juste que des fois, j’ai des idées/envies soudaines, venues de je-ne-sais-où. Donc, il y a quelques mois, j’ai lancé à des amis : « il faudra qu’on fasse une soirée où chacun amène un film de son année de naissance ». Bon, cette soirée ne s’est jamais faite, mais l’idée est restée dans un coin de ma petite tête et un beau jour, PAF (« le bus », à vos références.), j’ai consulté mon ami Wiki pour voir quels étaient les films sortis en… 1985. (A noter que je ne ferai jamais ça avec la musique, les années 80 lui ont fait trop de mal !) Petit tour d’horizon.


    Les Goonies, starring Sean Astin (le Sam du Seigneur des Anneaux), Corey Feldman (le Teddy de Stand By Me) et Josh Brolin (je ne vous fais pas l’affront de vous le présenter). Qui n’a pas vu ce film ? Une bande de gamins qui partent à la chasse au trésor et qui se retrouvent poursuivis par une famille en cavale ? Non ? Mais il faut y remédier tout de suite (attendez, finissez quand même l’article !). C’est LE film culte de mon enfance ; celui que j’ai vu des dizaines de fois, que je regarde à chaque rediffusion !



    Alors celui-ci, je suis sûre que tout le monde l’a vu. Au moins une fois. Si ce n’est pas le cas, permettez-moi de vous demander : « mais vous vivez où ?? » Si je vous dis :

    « Hé, attendez un peu, Doc. Est-ce que j’ai bien entendu ? Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps… à partir d’une DeLorean ?

– Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager à travers le temps au volant d’une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! »

    Est-ce que j’ai besoin d’en rajouter ? C’est bien ce que je pensais. Après tout, Retour vers le futur est devenu un classique.


   
    Bon, l’année 1985 a aussi fait… P.R.O.F.S. Mais si, ce film avec Patrick Bruel et Fabrice Luchini (une ola pour Fabrice !). Certes, ça ne vole pas très haut, je vous l’accorde. Puis qui n’a pas eu envie d’avoir des profs comme ça ?


    Et puis il y a MON film. Celui qui me redonne le moral quand ça ne va pas, que je suis capable de regarder sept fois dans la même semaine (oui, oui, il n’y a pas de flemme qui tienne quand il s’agit de lui) : The Breakfast Club ! Un synopsis tout simple : 5 ados qui n’auraient pas du se rencontrer se retrouvent en retenue, un samedi, avec une dissertation à faire : « Qui pensez-vous être ? »
    Un classique de chez classique, dont les références hantent encore bon nombre de films et de séries télé.




    Allez, il y a un autre classique que je n’ai jamais vu et qui m’attend : Out Of Africa.

Tháleia

samedi 20 avril 2013

Ah, la plage!

     On en rêvait, on l’attendait, on n’y croyait plus et pourtant, un beau matin, le printemps est arrivé ! Le vrai cette fois-ci, celui synonyme de plusieurs journées ensoleillées continues et qui nous fait dire : « non, aujourd’hui je suis une guerrière, je sors sans écharpe » !
     Et parmi ces belles journées s’en est glissée une autre merveilleuse : un véritable jour d’été. Pas moins de 30 degrés, 2 à 4 heures d’embouteillage, un nouveau maillot, une nouvelle robe, une amie motivée, bref, c’est décidé, face à ces conditions optimales, nous déclarons la saison de la plage ouverte !
     Une heure et demie de route plus tard (à cause des bordelais) (oui, détail important : l’hiver je me considère comme une bordelaise et non comme une « provinciale » du bassin mais l’été je redeviens une « bassinoise » ( ?) râlant contre les envahisseurs bordelais !!), nous voici arrivées.

     Vous avez dit changeante ? C’est pas faux ! Ma garde-robe hivernale ne pourrait en aucun cas être qualifiée de flashy… Couleurs sobres et sombres ou un délicieux camaïeu de noir sont des termes mieux indiqués ! Mais l’été, les couleurs même les plus improbables semblent m’appeler, comme peut en témoigner ma serviette de plage :
      Et je ne dois pas être la seule à subir quelques mutations d’humeur à l’arrivée des beaux jours au vu du comportement des plagistes ! L’effet est immédiat : je pose livre, MP3 et magasine et je les observe. Mon préféré est toujours le père de famille dépassé qui, ce jour-là tentait vainement d’empêcher sa fille de 4 ans d’escalader la murette de la plage… Il y avait tellement peu de conviction et d’autorité dans sa voix que cela m’a donné envie, à mon tour d’escalader la murette ! Fille qui d’ailleurs quelques minutes auparavant est arrivée triomphalement vers son frère en lui annonçant qu’elle avait trouvé une licorne dans l’eau… A moins de le prendre comme une déformation du mot « salicorne », je m’interroge fortement sur le contenu de son goûter…
       Puis, il y a le vieux de la plage : celui qui y est né, celui qui y mourra, en un mot, celui qui y est chez lui. Voire, un peu trop chez lui !! Après avoir fait une courte sieste, avoir rédigé plusieurs articles dans ma tête durant quelques minutes, mon réveil, euh non, mon éveil face à la vie qui m’entourait fut plutôt brutal :
     Car oui, le vieux de la plage aime à y faire sa gymnastique même si cela inclut des exercices tels les ciseaux de jambes et un maillot beaucoup trop petit…
     Pour ne pas rester sur cette image traumatisante, le mieux est alors de se tourner vers sa copine de plage et de lui proposer de faire le traditionnel et très sérieux test de magasine ! En effet, comment résister à l’attrait de questions aussi percutantes que : « quel people seriez-vous ? » ou « quelle est ta chaussure astrale ? » ? Répondez-y et votre vie en sera changée à jamais… Ou pas ! Mais le plus important est d’avoir passé quelques heures de plus en bonne compagnie et au soleil !
Ourania

mardi 16 avril 2013

Ces livres qu'on aime relire.


    Ah, les livres, les livres, les livres. Je fais partie de ces gens qui passeraient leur vie à en acheter et qui seraient ensuite dans l’impossibilité de tous les lire, faute de temps. A défaut de pouvoir me procurer des ouvrages par centaines (oui, carrément), ben je fais une liste de ceux que j’aimerais un jour lire. Liste dont je sais déjà que je n’aurai pas assez de deux ou trois vies pour en venir à bout.

    Et en attendant, j’en relis certains. Non pas parce que je manque de lecture (ça, c’est une chose qui ne m’arrivera jamais. Les lecteurs assidus et passionnés me comprendront.), mais juste parce que… j’en ai envie. Oui, c’est aussi simple que ça.


    Je distingue deux catégories de livres qu’on relit (enfin que je relis, ces catégories ne s’appliquent pas forcément pour vous).

    Une qui comprend des ouvrages qu’on va relire pour le simple plaisir de l’histoire. Des livres qu’on ne relira pas forcément en entier, dont on sautera certains passages, dont on ne lira que quelques chapitres parce qu’on a quelques minutes à perdre.

    Ça fonctionne toujours avec Harry Potter de J.K. Rowling. Quelque soit le tome, mais surtout le troisième (parce que Sirius Black). Je ne vous dirai pas combien de fois je les ai ouverts, je ne suis pas sûre d’assumer. Mais quel plaisir, chaque fois, de retrouver Harry et ses amis, de voir les liens entres les différents livres et se dire que, oui, décidément, ça a été écrit de manière très intelligente.


    Quelle joie aussi, de rejoindre Aragorn et sa compagnie (oui, bon, c’est celle de Frodo, mais j’ai mes préférences, que voulez-vous ?), le temps d’une bataille ou d’un petit bout de chemin vers les portes du Mordor.


    Mon autre catégorie concerne les livres que vous relisez de bout en bout à chaque fois ; ceux que vous avez toujours à portée de main ; ceux qui, à chaque fois, vous transportent, dont les mots ne vous lassent pas (alors que, bon, soyons réalistes, ce ne sont pas forcément les bouquins les mieux écrits ou les meilleurs que vous ayez lus) ; ceux que vous avez tellement ouverts, que les pages se décollent. Et vous avez beau connaître l’histoire sur le bout des doigts, vous parvenez toujours à découvrir quelque chose de nouveau. En d’autres termes, ce sont vos valeurs sûres, vos lectures refuges.

    C’est ainsi que régulièrement, je m’invite dans les salons londoniens de la fin du 19ème siècle pour m’assoir aux côtés de Dorian Gray, de sa beauté (presque) légendaire et de son air hautain ; que je m’aventure avec le Docteur Van Helsing et le couple Harker pour combattre le Comte Dracula dans les plaines de Transylvanie ; ou encore, que j’emménage, volontairement (mon côté masochiste, sans doute), dans le sinistre hôtel Overlook, avec la famille Torrance. Et, chaque fois, c’est un régal sans nom. Mais pour être honnête avec vous, même si ce sont mes livres favoris, je ne vous en parlerais sans doute pas si un jour nous discutions bouquins et que vous demandiez un conseil. Parce que ce sont les miens, à moi, mes chouchous et que mon côté égoïste ne veut pas les partager.


    Bon allez, il faut que je vous laisse, j’ai une soudaine envie de relire L’idiot de Dostoïevski. Mais avant de partir, une petite citation – un peu excessive – de Monsieur Oscar Wilde :

    « Les livres qu'on ne relit pas sans cesse avec plaisir ne valent pas la peine d'être lus. » 

Tháleia

samedi 13 avril 2013

A rebours

     Et si l’on commençait par la fin ? Non, pour une fois je ne parle pas de gâteaux, douceurs et autres gourmandises que l’on serait tenté de manger en premier dans un désir primaire, sauvage et enfantin de commencer par le dessert… Pas de nourriture donc, mais quelque chose qui peut se dévorer tout pareillement : un livre !
     Là encore attention, il n’est pas question de commencer par la dernière page, de lire le dernier mot et de découvrir le nom de l’assassin avant même que le meurtre ait eu lieu ! D’ailleurs, existe-t-il vraiment des romans policiers ou autres où le dénouement se fait réellement dans les dernières lignes ? J’ai envie de répondre non, haut et fort, car oui, à Artemiss, on est comme ça !
     Mais alors que veux-je dire exactement me demanderez-vous ? Pour y répondre il faudrait remonter à l’année de mon entrée au lycée (non je ne compterai pas, j’ai toujours mal à cause du Polaroïd) au cours de laquelle un professeur de français avait demandé les 2 livres que nous emporterions sur une île déserte. Il me semble me souvenir avoir répondu : « un non encore lu et mon préféré (celui dont je souhaite vous parler) ». Le professeur a alors tiqué sur ce dernier en me disant que je risquais vite de m’ennuyer avec celui-ci. « Erreur ! », lui ai-je alors rétorqué, car ce livre en question, composé de deux tomes, je ne l’ai toujours pas fini et m’impose depuis 12 ans (aïeuh, j’ai compté !) comme règle de ne jamais le terminer !
    Non pas qu’il soit inintéressant ou trop volumineux, bien au contraire ! Juste pour avoir toujours la sensation de le découvrir à nouveau, m’aventurant à tourner quelques pages de plus à chaque relecture et me retenant pour ne pas craquer.
    Pour ce faire, je concentre ma quête de pages nouvelles dans les 120 dernières pages du premier tome en poussant le vice (ou la difficulté c’est selon !) jusqu’à disséminer des groupes de pages vierges de lecture entre celles racornies. J’ai ainsi lu les dernières pages mais pas celles du milieu…
    Mais cette gymnastique a été rendue possible par un fait à priori tout à fait banal : j’ai commencé ce roman par le deuxième tome et non le premier, et cela en toute innocence (ah enfin voilà le rapport entre la fin, le livre et la nourriture !!).
     Je dois donc remercier ma ville d’enfance pour son absence de librairie convenable mais également l’auteur, Pauline Gedge pour ne pas la nommer, qui a eu la bonne idée de séparer les deux  intrigues d’une ellipse temporelle de 17 ans. Là où les lecteurs classiques retrouvaient des personnages vieillissants et amers de l’échec de leurs complots je découvrais de véritables palimpsestes qu’il me fallait déchiffrer. La tension qui devait paraître fausse ou grossièrement mise en scène pour les avertis qui connaissaient déjà les relations entre les personnages devenait réelle à mes yeux : la monstruosité cachée par des bandelettes du « méchant », le passé de la paysanne/médecin/concubine de Pharaon devenue servante (oui, l’intérim devait déjà exister dans l’Ancienne Egypte !) et la véritable affiliation du jeune héros restaient insaisissables !
      Mais tout ça n’était rien comparé au plaisir, que dis-je, au délice de découvrir de manière éclairée le premier tome en faisant revivre et rajeunir à coups de quelques pages tournées des personnages et un univers. Alors, le complot peut prendre naissance encore et encore et n’échouera que si je termine les dernières pages… 
Ourania
 

mardi 9 avril 2013

Faire les boutiques un samedi après-midi…

     … ou comment je suis devenue une meurtrière !
    Enfin pas réellement hein, rassurez-vous, je ne suis pas violente… Bon, ok, si vous demandez à certaines personnes de mon entourage ils pourront éventuellement vous répondre par l’affirmative mais en rajoutant un mot important, voire capital : « involontairement » ! Car oui je suis maladroite et je peux agresser mes proches (et souvent moi-même) à force de coups de coudes, de genoux et par un nombre assez impressionnant de chutes d’objets (vous vous souvenez peut-être du sort de ma petite table suédoise... Pour celles qui auraient oublié : http://artemiss3.blogspot.fr/2013/03/le-nutella-et-moiet-toiet-nous-quoi.html)! Mais je m’éloigne de mon sujet. Oublions ma digression précédente et concentrons-nous sur le fait que je ne suis pas violente de nature et pourtant, pourtant, dans certaines circonstances un mawashi geri serait le bienvenue.
    Ayant quelques heures de libre, je m’étais dit qu’aller flâner en ville et faire quelques essayages seraient une activité agréable. Ô comme je me trompais…
     Mes pas m’emmenèrent droit vers un grand magasin d’origine suédoise dont le nom se compose de 2 lettres (chut chut pas de marques). Certes, je m’attendais à la foule n’étant pas complètement naïve et me doutant bien que je n’avais pas eu une idée novatrice en décidant d’aller faire les boutiques un samedi après-midi. Mais je ne m’attendais pas à ce type de foule : des gamins ! Pire, des gamines !

      Je tiens à préciser que tous les dialogues qui vont suivre sont réels et s’ils ont été modifiés, ce n’est que pour y apporter des corrections orthographiques (oui les fautes peuvent aussi s’entendre à l’oral).
     Alors que je me dirigeais vers un petit haut bien sympathique, une forme m’arrivant à la taille me dépasse pour foncer sur le haut d’à côté en hurlant « c’est ça que je veux ! » ; le « ça » en question étant un haut à paillettes du genre mamie Yéta et avec un décolleté de catcheuse (ça me fait penser que nous possédons un article bien sympathique sur le catch : http://artemiss3.blogspot.fr/2013/03/dossier-thematique-ces-choses-quon-aime.html ). Je me tourne alors vers l’envahisseur pour m’apercevoir bien vite qu’elle a moins de 10 ans. Et qu’elle n’est pas la seule… Ici, le mawashi geri ne s’impose pas. Seul un muet « mais qu’est-ce-que tu fais dans MON rayon gamine ? » étant suffisant. Je décide quand même d’affronter la file d’attente des cabines et me retrouve bien évidemment coincée entre deux adolescentes : un progrès donc ! L’une d’elle est même accompagnée de sa mère : une espèce en voie de disparition ! S’en est alors suivi un échange qui restera gravé à jamais en moi (non, je n’exagère jamais) :
-          « Mais tu avais dit que je pouvais prendre ce que je voulais !
-          Oui, mais dans une limite de 100€ ma chérie.
-          Anh tu es trop méchante, 100€ c’est rien ! »
C’est à ce moment-là que mon corps de doctorante fut pris d’un malaise. Une fois réveillée j’allais aux caisses toujours précédée dans la file par des lycéennes. Une fois de plus, je ne pus échapper à leur conversation qui tournait autour des cadeaux d’anniversaire de la première :
-          « Attends, mon père m’avait promis de m’acheter un billet de concert et à la place il m’a offert un appareil photo numérique !
-          Anh comment c’est trop abusé de sa part !!
-          Et en plus il ne comprend pas pourquoi je suis en colère contre lui !! »
Euh moi non plus d’ailleurs mais bon ! Un demi mawashi geri aurait été alors ma sentence si son amie n’avait pas poursuivi en disant :
-          « Il aurait pu te prendre un polaroïd, c’est bien ça !
-          Un quoi ? Je ne connais pas ça !! »
Pour cause de coup de vieux subit j’ai dû réviser mon jugement : un mawashi geri total et sans appel !!!

Ourania                                                                           

samedi 6 avril 2013

Fáilte go hÉirinn!


    Il y a toujours un moment dans l’année où l’envie me prend de tout laisser tomber et de partir. Partir loin. Partir Ailleurs. Partir voir comment ça se passe chez nos voisins européens, de l’autre côté de l’Atlantique ou de la Méditerranée. Il y a tellement de choses à voir, tellement de lieux à découvrir, tellement de gens à rencontrer.

    Alors aujourd’hui, je vous emmène avec moi visiter la patrie d’Oscar Wilde et de Bram Stocker, de Bono et de Sinead O’Connor, le pays de la Guinness® et du whisky.
Bienvenue en terre irlandaise, bienvenue à Dublin.


    Le gros avantage de Dublin, c’est que c’est une ville à taille humaine. Alors oubliez bus et autres trams, enfilez vos bottes de pluie (et ce, quelle que soit la saison) et allez vous perdre dans les rues. Ne paniquez pas, vous ne serez jamais vraiment perdus et, si c’était le cas, les Irlandais seront toujours prêts à vous aider.

    Et si nous commencions notre visite par les musées ?

- Les férus d’histoire iront faire un tour à l’Archeology Museum ;

- les amateurs de peinture se précipiteront à la National Gallery (qui, en plus, a une boutique souvenir qui risque de faire chauffer votre carte bleue) ;

- les littéraires iront admirer la National Library of Ireland dont le rez-de-chaussée est consacré à Michael Yeats. N’hésitez pas à emprunter les escaliers et à aller voir la sublime bibliothèque du 1ère étage. (Silence exigé, elle est encore en activité.) ;

- et les amateurs d’art en général pousseront les portes de la Chester Beatty Library.

    Et si comme moi vous êtes de vrais curieux et voulez tout voir, n’hésitez surtout pas. Ils valent tous le coup et sont gratuits (argument non négligeable) !



    Mais midi a sonné depuis longtemps et il est temps de se restaurer. Profitez donc du rayon de soleil (oui, c’est possible) pour manger un sandwich sur les pelouses du parc St Stephen’s Green.

    Vous pouvez profiter de l’après-midi pour vous écarter un peu du centre et aller visiter la Guinness Storehouse. Bon, je vais être honnête avec vous, je n’ai pas été convaincue par cette visite. Certes, ce n’est pas inintéressant (si la fabrication de la bière vous intéresse), mais j’ai trouvé ça un peu cher pour ce que c’est. D’autant que si vous vous y rendez en période estivale, vous n’aurez pas forcément d’audio-guide en français (il y en a peu et vraiment beaucoup de monde).



    Pendant que vous êtes dans le coin et si vous êtes anglophone, allez visiter Kilmainham Gaol, une ancienne prison où nombre de révolutionnaires ont été enfermés et exécutés. Vous apprendrez beaucoup sur l’Indépendance Irlandaise. Autant vous le dire, ça a été ma visite coup de cœur.

    Mais attendez, vous avez vu l’heure ? C’est l’heure du goûter ! Là, on ne réfléchit pas deux fois, on se précipite au Queen of Tarts. Comment décrire ce petit salon de thé ? N’ayons pas peur des mots, c’est un petit bout de paradis sur terre, rien de moins. Et j’exagère à peine.


    Après cette pause bien méritée, repartons pour une petite promenade un peu plus tranquille. Pourquoi ne pas aller voir la Saint Patrick’s Cathedral ? Jonathan Swift y est enterré.



    Oh, j’ai failli oublier : que serait le tourisme sans un peu de shopping ? Pour se faire, dirigez-vous vers Grafton Street, la rue commerçante de la ville.

    Mais ça y est, la journée arrive à sa fin et il est temps d’aller dîner. Je vous propose deux restaurants : The Old Mill (où vous devrez certainement patienter un peu avant d’avoir une table) et le Gallagher’s Boxty House (réservation indispensable). On y mange très bien pour pas très cher et ce, dans un cadre très sympa.


    Enfin, pour bien terminer votre journée, allez donc prendre un verre au Oliver St John Gogarty, l’ambiance y est à l’honneur et on y trouve toutes les générations chantant et dansant sur des airs irlandais. Ceux qui ne chantent pas ? Ne cherchez pas plus loin, ce sont les touristes.


    Allez, il est temps d’aller dormir.

    Bon, c’est vrai, pour pouvoir faire tout ça, il vous faudra une journée de 96h. Mais croyez-moi, vous ne regretterez pas ces quatre jours dublinois.

    On dit que les voyages forment la jeunesse. Je ne sais pas si c’est vrai, mais une chose est sûre, ils contribuent à l’ouverture d’esprit, à la tolérance, au respect. Et finalement, est-ce que ce ne sont pas les valeurs les plus importantes dans la vie ?

Tháleia

jeudi 4 avril 2013

La série anglaise et nous (suite).

   Et me revoilà, comme promis, pour continuer à vous parlez de mes très chères séries télés !


Skins : diffusion de sa septième et dernière saison cette année, 2007. Arrêté de regarder à la fin de la 4ème saison.

Bristol. Un groupe de lycéens, désabusés et en recherche d’identité, se confronte à toutes les premières expériences possibles et aborde des sujets tels que la sexualité, la drogue, l’anorexie, etc.

    On aime :  - que ça change des autres séries sur ados où tout finit toujours bien.
                     - La justesse du jeu des acteurs.
                     - Que quasiment tout le casting change toutes les deux saisons. Ça sonne juste.
    On aime moins : - Les scénarios qui se répètent à chaque changement de casting.

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Sherlock : saison 3 actuellement en tournage, 3 épisodes de 90 minutes par saison, 2010.

Une adaptation du célèbre détective de Conan Doyle dans le Londres moderne. Vous y croiserez Holmes, Watson, Lestrade et bien sûr, Moriarty.

    On aime : - Benedict Cumberbatch et Andrew Scott, dans les rôles respectifs de Sherlock Holmes et Moriarty.
                       - Retrouver des éléments des différentes histoires de Doyle dans chaque épisode.
                       - Même la version française est bonne !

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Ripper Street : deuxième saison prévue… en 2014, épisode de 52 minutes, 2012.

Dans le quartier de Whitechapel, les hommes de la Division H sont chargés d’élucider des meurtres quelques mois après la disparition de Jack l’Éventreur.

    On aime : - retrouver le Londres de la fin du XIXème siècle, plutôt bien mis en scène.
                    - Les références historiques.
                    - Les personnages.
    Un bémol : pas encore de version française, mais je ne doute pas qu’elle devrait arriver sous peu.

    Bon, je vais m’arrêter là pour le moment. Mais je reviendrai sous peu vous parler des autres séries sur lesquelles j’ai pu jeter un œil.

mardi 2 avril 2013

Coquin de printemps (bis)

    Et pour célébrer la venue enfin effective du printemps (au niveau des dates en tous cas…), je vous propose de le manger ! Oublions (temporairement) le chocolat synonyme d’hiver et de cocooning et disons bonjour aux fruits, mais attention, toujours en gâteaux ! Oui, il ne faut pas plaisanter avec le goûter !
     Je vous propose donc une recette de muffins à la pomme.
    Et pour cela il vous faut :
-          150g de farine
-          Un ½ paquet de levure
-          1 œuf
-          Quelques gouttes de vanille liquide
-          100g de sucre
-          1 sachet de sucre vanillé
-          10 cl de lait
-          30g de beurre fondu
-          2 pommes (Ne culpabilisons pas de manger ces muffins, il y a des fruits ! C’est donc light et diététique ! Si si !)

    Mettez la farine dans un saladier. Creusez une fontaine et y déposer l’œuf. Ajoutez quelques gouttes de vanille…
… puis les deux sortes de sucre :
    Mélangez délicatement l’œuf et les sucres puis incorporer progressivement la farine. Versez le lait petit à petit, puis le beurre et enfin les pommes coupées en morceaux.

     Déposez la pâte dans de petits moules préalablement beurrés (si vous avez une petite louche c’est parfait !).
     Enfournez pendant 18 minutes (oui c’est précis !) à 200°C.
    Et voilà un peu de printemps dans votre assiette :

     Mmmhh les muffins aux pommes me rappellent toujours mes escapades à la plage ! Et qui dit plage dit maillot, qui dit sable et océan… et ça y est, j’ai envie d’été !
Ourania