lundi 12 mai 2014

On the road



    Aaah, les road trips ! Qui n’a pas rêvé un jour de tout plaquer (sauf sa voiture, sinon ça marche moins bien !) pour partir sur les routes, vers l’inconnu, vers l’infini et au-delà ?? Que ce soit dans une ou plusieurs séries, dans des romans sans oublier, bien sûr, les films, le road-trip est omniprésent ! Mis à part quelques exceptions, le road trip est toujours joyeux et plaisant, qu’il se fasse en solitaire, en famille (bon ok, là, c’est plus une sortie familiale pour aller voir mamie dans sa campagne) ou entre amis.





    Oui mais voilà, est-ce-que le road trip, ou mieux, la légende du road trip, sans but et sans limites, où seul le voyage compte et pas la destination (merci à la voix off d’M6 pour son annonce de téléfilm de l’après-midi !), résiste à l’épreuve du réel ?
    Arte…Miss va tenter d’y répondre ! Bon évidemment, notre budget ne nous permet pas d’aller tutoyer la route 66 ou d’aller taquiner les virages de la belle botte italienne. Une de nos journalistes (moi) a donc décidé de mettre à profit sa récente expédition à Toulouse (depuis Bordeaux), (ben quoi, y a une road ? c’est un trip ? donc ça compte comme un road trip !), pour tester le road trip A la française… En solitaire…
    Je vous l’accorde, l’exotisme n’est pas au rendez-vous mais l’enthousiasme, lui, demeure ! Alors certes, le road trip implique une notion de liberté mais quelques préparatifs ne sont pas superflus ! Un plein d’essence n’est jamais à négliger, quelques gâteaux (indispensables à la concentration !), cannettes et une bouteille d’eau sont également essentiels. Ne jamais oublier la musique ! MP3, compilation sur CD ou doigt énergique sur la molette de la radio sont vos compagnons indispensables. Oui, une chanson est un meilleur compagnon de voyage qu’un ami : la chanson, elle, ne dort pas en voiture. Puis, une carte si vous aimez le vintage, une impression Happy ou Micheline (chut, chut, pas de marques !) si vous commencez l’informatique, ou, votre smartphone (si vous avez le chargeur, sinon vous ne ferez pas 10 km) pour les plus high tech et la route vous appartient. 



    Enfin, « vous appartient », tout dépend de l’heure à laquelle vous partez, car vous risquez fort  de la partager de manière non négligeable votre route.
Bon, périphérique ou rocade dépassés, vous voilà partis, cheveux au vent pour une durée indéterminée… Ah, ben non, premier arrêt au péage…
Et, c’est reparti… Ah, non plus, deuxième péage …
Bon, après avoir affronté un deuxième périphérique vous voilà arrivés à destination, prêts à profiter de vos chers amis toulousains ! Ah, ben non, la sonnerie de votre téléphone se fait entendre à 10 mètres du resto : l’homme a oublié ses clefs, l’homme est perdu, seul, dehors… Et oui, vous voilà obligés de repartir une heure après votre arrivée pour un autre road trip : plus vif, plus énervé…
     Mais bon, on the road again !

Ourania

jeudi 8 mai 2014

♫ Musique, et que chacun se laisse emporter ♫



« Tu sais sur quoi tu vas écrire la semaine prochaine ?
        Bien sûr que non, et toi ?
        Non plus. Ça fait longtemps que t’as pas parlé musique.
        C’est vrai, mais je trouve que ce n’est pas facile d’en parler. »

   Et, pour ne pas répéter « c’est vrai », pour être d’accord avec moi-même et pour le plaisir de citer le grand philosophe Perceval tout droit sorti de Kaamelott, je dirais « c’est pas faux » ! 

   J’ai essayé à plus d’une reprise de vous faire un article consacré à la musique mais, mis à part pour dire de la merde blablabla, ben je suis bien incapable d’aligner trois mots. Dans ma tête, tout est toujours clair, je sais ce que je veux vous dire, ce que je veux vous faire passer, je sais que je veux vous donner envie d’aller écouter tel album ou tel artiste, mais au moment de poser les mots sur le papier, impossible. Rien ne vient. Et à  chaque fois, je me demande pourquoi. Serait-ce parce que de tous les arts qui existent, la musique est de loin celui qui me touche le plus, me rendant ainsi plus difficile la tâche de vous en parler ? Ou parce qu’égoïstement et inconsciemment, je refuse de partager les groupes que j’aime avec vous ? Peut-être tout simplement un peu des deux. 

Je vous ai déjà parlé de cet album. Tu peux cliquer pour relire l'article.

   La musique est pourtant une des choses les plus facilement partageables et transmissibles. Et ça continue à être toujours plus simple. Elle est le véritable langage universel. La musique rapproche les gens de tous âges, de tous milieux, faisant fi des soi-disantes  conventions sociales, passant souvent outre la bienséance (bon à moins de fréquenter les opéras, c’est vrai). Qui n’a jamais échangé quelques mots avec son voisin de concert, voire même passé tout le spectacle avec lui parce que vous aviez perdu tous vos amis dans la foule (ça m’arrive régulièrement) ? Un voisin qui a priori n’a rien en commun avec vous et à qui vous n’auriez probablement pas adressé la parole si vous l’aviez croisé ailleurs. Une personne que vous ne reverrez jamais mais avec qui, l’espace de deux heures, vous avez partagé les mêmes émotions.


   Puis qui ne s’est pas retrouvé avec un inconnu dans sa tente lors d’un célèbre festival breton ? Ah  ce n’est arrivé qu’à Ourania et moi ?! On vous racontera peut-être cette histoire un jour. Si vous êtes sage. Qui n’a pas perdu une vitre côté conducteur à 8h du matin, après avoir conduit toute une nuit pour revenir d’un concert à Paris ? Encore que Ourania et moi ?! Qui n’a pas passé des heures à se demander si, oui ou non, les frères Gallagher allait bien se montrer sur scène ? Beaucoup de monde, dont Ourania et moi. Car au-delà des notes jouées, des mots qui vous prennent aux tripes, du son d’une voix, la musique, c’est aussi la création de jolis souvenirs.


Oui, c'est à cause de Chrissounet (comme l'appelle Ourania) que j'ai perdu une vitre de voiture !


   Et c’est en repensant à certains d’entre eux, alors que la voix de M. Shadows résonne au son des notes de son Crimson Day, que je me dis que oui, la musique se doit définitivement d’être partagée.

mercredi 7 mai 2014

Un air de bohême



     Oui, nous avons à nouveau fait une pause ! Oui, cette pause était instructive, riche et intéressante ! Oui, cette pause était pour vous ! Non, je ne me moque pas de vous (si, si j’insiste !), car nous revenons avec des idées plein la tête pour vous divertir et vous informer ! Et au sens propre pour une fois ! Non pas en ce qui concerne la longueur de la pause ou encore sur notre conviction propre d’information. Non, je parlais des idées plein la tête ou plutôt, devrais-je dire, SUR la tête…
    En effet, en ces temps fortement troublés (quoi, Artemiss parle de politique ?!!!)(Non, seulement de la météo !) par la pluie, le retour du froid ; retours contrastés par l’appel fort du printemps qui a retenti en nous toutes à la première vision d’une vitrine fleurie et pastelle d’une boutique de vêtements, je souhaite partager avec vous ma grande découverte pascale (c’est qui pascale ?) ( pardon, je n’ai pas pu m’en empêcher !): le headband.

 
    « Anh, mais comment c’est trop pas une découverte ! », criez-vous, indignées ! Là, je dis attention, je ne vais pas parler du headband mais d’une manière de l’utiliser, non mais ! Depuis plusieurs années, je tourne autour de ce petit accessoire capillaire, attirée par leurs couleurs, leurs formes et leurs prix, craquant parfois pour un modèle dont je sais pourtant qu’il n’ornera jamais ma tête. Je suis en effet convaincue, et ce depuis plusieurs années de posséder une tête atypique, et pas au bon sens du terme ! Les nouveaux serre-têtes me compriment les tempes, et me percent le crâne, bref, ils veulent ma peau (ou mon cuir chevelu plutôt !) (faut vraiment qu’on arrête les pauses !!), pour la bonne raison que mon crâne ne doit pas être tout à fait normal.  Alors imaginez un peu un headband qui ne se maintient que par un simple élastique qui ne paraît vouloir tenir compagnie à mes cheveux que quelques secondes ??
     Je me trouvais donc dans une de ces boutiques de tentation par excellence, remplie d’accessoires capillaires, de bijoux et autres petits objets très fifilles, et là, ô joie, me voici nez-à-nez avec une boîte au contenu promettant des coiffures années 20 et autres chignons bohêmes. Des étoiles dans les yeux je m’apprête à me saisir de mon trésor quand une vendeuse surgit et détruit ma vie par ces mots « ouhlala, non, je ne vous le conseille pas, c’est super compliqué !! ». Bon, ok, je ne suis pas douée avec mes cheveux mais j’ai bien envie d’insister. Ce à quoi, cette bonne âme, oui on est copines maintenant, « je connais une super astuce qui coûte beaucoup moins cher que ça, il suffit d’un headband », copines, vous dis-je !
    Et c’est cette technique garantissant des supers coiffures romantico-bohêmes etc. que je vous dévoile ci-après : 



  1.   Placer le headband dans les cheveux: 
  2.  Prenez les mèches devant votre visage et ramenez-les vers l’arrière de la tête et coincez-les dans le headband :
  3.  Répétez cette opération pour toutes les mèches de cheveux :

  4.  Voilà, vous êtes belle, vous êtes une déesse : 
         
  
Ourania