mardi 15 avril 2014

De bric et de broc



     Ce week-end fut pluvieux… Puis ensoleillé … Puis pluvieux … Et encore ensoleillé, bref, un temps à rester chez soi… Et à sortir… Puis à rester chez soi… Donc, face à ce dilemme intermittent, un compromis est trouvé : allez chez les autres mais à l’extérieur. Autrement dit, samedi je suis allée à mon premier vide-grenier !
     Car oui, autant les marchés un brin rétro m’appellent et me séduisent à l’étranger tel Camden et autre Notting Hill à Londres ou le campo de Fiori à Rome, autant les affiches fluos annonçant les brocantes de quartier de ma ville me laissent indifférentes.
    Mais voilà, cette fois-là, la banderole se présentait de manière un peu plus guillerette, le vide-grenier était plus près de chez-moi et son nom plus séduisant… Nous voilà donc partis au « Marché de bric et de broc ». Notez le jeu des sonorités mis au service d’une expression hautement vintage et populaire ! On en oublierait la poussière et la toile d’araignée des greniers !






     Première difficulté : trouver ce fameux marché ! Google annonçait 400 exposants dans une grand-rue de Bordeaux. La rue a bien été trouvée mais aucune trace du moindre étal ! Puis, soudain, sur une petite place en alcôve, fleurissent quelques stands. Je regarde et m’approche timidement des premiers vendeurs jusqu’au premier coup de cœur : de petits plateaux argentés et gravés qui iront à merveille sur ma coiffeuse ! Mieux, ils sont à 1 euro chacun ! Jolis objets et petits prix, il ne m’en fallait pas plus pour me séduire !



    C’est donc toute enhardie que je me remets en quête de nouveaux trésors qui m’attendent sur les 3 kilomètres d’exposition. Quelques mètres plus tard, un écho de Londres se mit sur ma route : une petite tasse et sous-tasse assortie à 1 euro ! Oui, les deux pour 1 euro ! J’insiste sur ce point car la vendeuse eut l’air choquée de l’idée même de dépareiller sa vaisselle ! Ah ces frenchies ! 

     Déjà ravie de mes achats, certes un peu futiles (mais ce sont bien les plus agréables !), mon cœur de littéraire a manqué plusieurs battements ! A quelques mètres de moi se trouvent des livres anciens ! Des authentiques, avec leur odeur mêlée de poussière et de papier ! Et datant du début XXe siècle !  A 2 euros le volume ! 3, j’en ai pris 3, oscillant entre l’extase et une forte envie de taper la vendeuse qui bradait des trésors sans le savoir !
     Chargée de mes dernières et lourdes acquisitions (bon ok, après avoir chargé mon homme de mes dernières et lourdes acquisitions !), j’ai pris le chemin du retour. C’était sans compter sur l’ultime coup de  cœur, celui pour lequel je suis venue : ma nouvelle magnifique théière ! Bonus, mon homme s’essaie à la négociation et m’obtient une ristourne ! Mon héros du shopping !


     C’est donc avec une tasse, une sous-tasse, une théière, deux plateaux, des livres, un nouveau regard sur mon homme et surtout avec un jugement révisé que s’achève cette chasse au trésor bien française !
Ourania

vendredi 11 avril 2014

Des répliques et des films

   Après avoir eu mon petit cœur brisé dans la nuit de dimanche à lundi (une histoire de catch, je vous épargne les détails. (Parce que, oui, je regarde toujours.) (Je mets des parenthèses dans les parenthèses, c’est de pire en pire)), j’ai décidé de squatter chez Ourania lundi soir pour la reprise de Game of Thrones. Enfin, j’ai décidé… elle m’a invitée, je n’allais pas dire non. C’était un bon épisode de reprise de saison, on y a vu presque tous les personnages principaux, ça permettait de se rafraîchir un peu la mémoire. J’avais piqué la place de son chat, mais comme je suis une bonne invitée, je la lui ai rendue (il m’a remerciée en m’ignorant royalement). Bon par contre, j’ai volé plein de DVD en partant, mais chuuut, ça reste entre nous.

   En parlant de DVD, je me suis dit qu’il était temps qu’on révise un peu nos connaissances en film (ouh, transition qui déchire !). Et quel meilleur moyen que de le faire à l’aide de leurs (plus ou moins) célèbres répliques ? Je ne vous donne pas les classiques de chez classiques, mais vous connaissez sûrement les suivantes, même si vous n’avez pas vu le film. 

  • La phrase débile qui fait rire à chaque fois.
« Un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a dû couler cette nuit. » Bien sûr, c’est logique. Bon il faut bien l’avouer, Legolas prononce plus d’une connerie dans Le seigneur des anneaux.

  • La jolie phrase, un peu poétique, sortie de Forrest Gump.
« Maman disait toujours que la vie c'est comme un boite de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! » 

  • Celle dont on devrait toujours se souvenir.
« Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. » Il y a beaucoup de bon sens dans Into the Wild


  • La réplique d’amûûûr un peu cucul nous vient de Big Fish (que je conseille).
« Pour votre père, il n’y avait que deux types de femmes: votre mère, et toutes les autres. »

  • La logique est décernée à… 300.
« Les cent nations de l’empire Perse vont s’abattre sur vous. Et nos flèches vont vous masquer le soleil.
        Alors nous combattrons à l’ombre ! »


  • Celle qui sort d’un film tout sauf grand, d’un film qui n’a pas de sens, de mon film de merde préféré, j’ai nommé Rrrrr ! 
« T’as baisé ma femme, j’ai baisé ma femme, allez, on est quitte. »

  • « Si les hommes font tant de peine aux femmes, c'est sans doute qu'elles sont tellement plus belles quand elles pleurent. » T’en as beaucoup des comme ça ?? – 99 francs 
  • Celle qu’on prononce tous régulièrement et qui sort de La guerre des boutons.
« Si j'aurais su, j'aurais pas venu. »

  • La trop cyniquement vraie nous provient de Lord of War.
« Combien de vendeurs d'auto parlent de leur travail ? Hein ? Combien de vendeurs de tabac ? Pourtant leurs deux produits tuent plus de monde chaque année que les miens ! Et sur les miens : il y a un cran d'sûreté ! »



  • Et enfin, une phrase non pas tirée d’un film, mais tout de même prononcée par le grand philosophe Jean-Claude Van Damme.

« Un bon truc pour paraître dix ans plus jeune, c'est de te vieillir de dix ans quand tu dis ton âge. » Comme quoi, il ne dit pas que des conneries.

Tháleia

lundi 7 avril 2014

Poupoupidou



     Comme toutes les filles, j’aime le shopping et me chouchouter de temps en temps. Comme toutes les filles j’aime les soldes, les bons plans et les réductions. Mais, à la différence de la plupart des filles, je demeurais encore celle qui résistait encore et toujours à l’envahisseur que nous appellerons ici Rassemblon ! (Oui j’utilise ce vil subterfuge car je ne sais pas si nous avons le droit de faire de la publicité, « d’ailleurs, chut chut, pas de marques ! »). Vous aurez d’ailleurs remarqué l’emploi de l’imparfait dans ma phrase précédente et vous auriez raison car, oui, en femme de principe que je suis, que j’étais, j’ai à mon tour succombé.

     Tout a commencé par une nuit d’orage alors que l’horloge sonnait le dernier coup de minuit. Non, je plaisante, c’était un lundi matin de janvier, tout ce qu’il y a de plus ordinaire. J’ai commencé à regarder les offres par simple curiosité et plus je les lisais plus je les trouvais intéressantes mais je n’étais pas encore prête à franchir le pas. Suivant toujours mes principes, je me suis finalement laissée tenter (quelques heures plus tard !) par une offre atelier maquillage en plein centre de Bordeaux (Laek institut). 

     Après cet achat il me restait encore deux appréhensions. La première portait sur la réservation qui m’obligeait à me confronter à la légende urbaine du Rassemblon : le client catalogué radin et toujours mal reçu ! Défi remporté haut la main par un accueil chaleureux au téléphone ! Youhou… Restez la deuxième : être à l’aise dans un institut de Beauté entourée d’esthéticiennes filiformes et tirées à quatre épingles. Cela se présentait mal après une demi-heure de marche sous la pluie, le vent, mais, avec une température printanière.

    Et bien je peux vous avouer que j’ai également réussi à triompher de cette épreuve. Le lieu était charmant, cosy avec un soupçon de glamour et de girly et l’équipe très chaleureuse. Un thé a surgi instantanément de nulle part (et vous comprenez l’importance de ce geste désormais !) le temps de me caler dans un petit fauteuil en cuir. 


    Autre bonus, j’ai même eu droit à la célèbre séance de colorimétrie (mais si, le truc avec les foulards doré, argenté, rouge etc. placés devant vous). Aussi concentrée qu’un participant au jeu « Question pour un champion », autant sur l’image du miroir que sur les grimaces de l’esthéticienne, je sais désormais que je suis chaude, lumineuse et sombre ! Pfff, comme si je l’ignorais ;) !

     Autre petit plus sympa, une coiffeuse est venue faire un diagnostic du cheveu (oui, c’est un peu une Dr House capillaire), couleur, matière et a même procédé à des tests dignes des experts. Je suis donc l’heureuse propriétaire d’un cuir chevelu tendu. Je vous fais part ici de notre petit échange :

La coiffeuse : « - Êtes-vous stressée en ce moment ?
Moi : - Je suis professeur !
La coiffeuse : - Ahh ! »
     Puis ce fut enfin au tour de l’esthéticienne qui s’est également employée à jouer avec moult poudre à empreintes et autres révélateurs sur ma peau. Vint alors le moment tant attendu du pomponage : base, crème, poudre verte, anticerne, fond de teint, poudre, (bref, un teint naturel de star !!) des yeux aux couleurs printanières et modernes, orangé et kaki, du blush et le fameux rouge à lèvres de grande, euh pardon, de femme bien sûr !


     C’est donc avec le cœur (et le portefeuille) plus léger (oui j’ai craqué pour le rouge à lèvres violine et le super fard à paupière orangé !) que je suis sortie de cet institut. Prête dorénavant à guetter  le prochain bon Rassemblon coiffure de cet institut car oui, j’ai des principes !

Ourania