Qui sommes-nous ?


A la question traditionnelle du « qui es-tu ? », ce n’est pas une seule voix qui s’élève mais bien trois. Alors, pourquoi trois et pourquoi nous, nous demanderez-vous ?

        Parce qu’à nous 3 nous avons 82 ans,
        Mais que nous multiplions les enfantillages ;

        Parce qu’à nous 3, nous avons un bac+25 ans,
        Mais que nous multiplions les cafouillages ;

        Parce que nous sommes souvent d’un autre temps,
        Mais jamais, ô jamais, vraiment de notre âge.

Bref, nous répondons au pourquoi : parce que nous sommes nous,
Et à la question du je, du tu, du vous : parce que nous sommes trois !

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Je en charade…

  • Mon premier est philosophante…
En attendant le « philosopher », en attendant de devenir vraiment philosophe… La mode du prince charmant étant dépassée, autant être pragmatique !


  • Mon deuxième est, par affection rétro entre 60’s et 70’s. 
Déçue, du fait de son âge pas assez mûr, de n’avoir pas pu trouver la plage sous les pavés, croit qu’il est encore possible de jouir sans entrave et de vivre sans temps mort… Ah utopie quand tu nous tiens !


  • Mon troisième privilégie les médecines douces, autant que possible, à la chimie pharmaceutique.
 Son véritable paracétamol : la douceur du son d’un Souchon.

 

Mon quatrième est « a-hype » comprenez « non-hype ».
 Bref, une fille en lutte contre la dictature du cheveu raide, non pas tant, il est vrai, par conviction que par obligation : aussi infime que soit l’humidité ambiante, l’ondulation naissante, parvient à se muer, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, en de résistants frisottis.

  • Mon tout est, en partie, Melpoménê, et encore bien d’autres choses.
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Ourania en charade...

  • Mon premier pourrait être un livre :
Seul objet (qui, pour moi, mérite le statut de sujet !) à éveiller chacun de mes sens. Le bruissement d’une page qui se tourne ; la caresse du papier, son parfum toujours, qu’il soit manuscrit ou imprimé ; le goût de découvrir d’autres mondes. Et la vue bien sûr, la vue qui me donne l’illusion de contrôler les mots ainsi offerts. Les convoquer, les révéler d’un simple regard puis les cacher dans un clin d’œil sans jamais, pour autant, les faire disparaître vraiment.



  • Mon deuxième est un signe astrologique, la balance :
Moins investie d’une recherche d’équilibre que d’une quête visant à ne jamais renoncer ne serait-ce qu’à une seule éventualité, je suis et je resterai éternellement partagée entre un besoin de nidification et un désir d’évasion. Le rire est toujours proche des larmes, le cri suit ou précède un mutisme et, évidemment, je veux tout et son contraire, une fille (balance ?) quoi !


  • Mon troisième est gourmande :
Et c’est un péché que je pratique de manière passive autant qu’active !!! Curieuse du salé, amoureuse du sucré et véritable passionnée du chocolat, je me change en véritable Bree Van de Kamp (bon, sans les cheveux roux, l’alcoolisme, la folie latente, ni son goût pour les armes… Ok, je vais trouver un autre comparant !) pour que tout soit aussi bon que beau !


  • Mon quatrième est un sac :
Il serait plus juste de dire DES SACS ! Qu’ils soient colorés, sobres, classiques, originaux, en toile, en cuir, en synthétique, en soldes (mes préférés !), chacun de mes sacs (non, je ne compterai pas !) correspond à une année, une saison, un mois, un jour de l’année ou de ma vie. A moins que ce ne soit l’inverse ?

  • Mon tout est intimement cela et publiquement si différent.
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Les quatre C.


  • Mon premier aime les chaussures.
Toutes les chaussures. Surtout celles à talon. Hauts les talons de préférence. Mais comme votre serviteur est incapable de tenir toute une journée avec 8cm sous les pieds, ben elle porte toujours la même paire. Des bottines. Plates, les bottines. Pour pouvoir parcourir le monde.

  • Mon deuxième aime… les chanteurs morts.
Oui, oui… Les rockers surtout. Ceux d’un autre temps. Ceux qui avait le rock (mais pas que) dans le sang. Ceux pour qui la musique avait une véritable signification. Les rêveurs, les poètes, les idéalistes, les désemparés, les brisés, les écorchés vifs. Ceux qui me ressemblent, quoi !


  • Mon troisième n’est que contradiction.
De la campagne, mais de la ville. De la modernité, mais beaucoup d’ancien. De la sobriété, mais de l’excentricité. J’aime pas les gens. Non, en fait, je les aime trop.


  • Mon quatrième aime beaucoup le mot « choupi ».
A caser dès que possible.  Parce que je n’ai pas peur des regards bizarres et des sourires en coin que mes amis me lancent, la première fois qu’ils entendent ce mot sortir de ma bouche (ils finissent par s’y habituer. Pire, ils le reprennent !).

  • Mon tout est tellement plus que ces quelques mots : Tháleia.

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