« La musique est un moyen plus puissant que
tout autre parce que le rythme et l’harmonie ont leur siège dans l’âme. Elle
enrichit cette dernière, lui confère la grâce et l’illumine. » – Platon
Moi qui écoute de
la musique tout le temps, toute la journée, quoi que je fasse, j’ai toujours
trouvé un peu étrange qu’on me dise « je n’écoute pas de musique, je
n’aime pas spécialement ça ».
« Excusez-moi ? Plait-il ?
Qu’est-ce qu’il/elle dit le monsieur/la dame ?? »
Au moment même où
j’écris ces lignes, la voix de Peter Liddle, du groupe anglais Dry The River (que je vous conseille
fortement), résonne dans mes oreilles. C’est un de mes besoins vitaux, comme
manger ou dormir (mais surtout dormir).
Bien évidemment,
les goûts musicaux, comme le reste, évoluent au fil du temps, selon ce que l’on
vit, selon nos états d’âmes. Mais il y a tout de même des chansons qui (nous)
restent cultes, qui deviennent nos classiques du genre, qu’on peut écouter
cinquante fois d’affilée sans que cela
nous gêne. Bon par contre, soyons réalistes, ça embête (pour rester polie)
royalement les personnes qui sont autour de nous (oui, même votre hamster).
Après tout, qui n’a pas déjà dit : « T’en
n’as pas marre de cette chanson ?! Eteins la musique, tu me soûles avec ce
truc ! » Vous voyez ce que je veux dire…
Parmi ces chansons,
il y a d’abord les grands classiques qu’on aime pour la simplicité et parfois
la naïveté de leurs paroles. Qui ne craque pas pour le
“My funny valentine
Sweet comic valentine
You make me smile with my heart”
dans My
Funny Valentine,
et le “I see friends shakin' hands, sayin' How do
you do?
They're really saying I love you”,
tout droit sorti de What A Wonderful World ?
Pour le Hallelujah, celui de Jeff Buckley, qui
a été repris bien trop de fois dans de mauvais téléfilms ? Pourquoi cette
version ? Pour la pureté de la voix de Monsieur Buckley (dans le même
genre, je vous conseille Jimmy Gnecco).
Viennent ensuite
les chansons que l’on aime parce qu’elles nous parlent, pour une raison ou une
autre, sans que l’on ait à les expliquer, comme All Apologies de Nirvana ou le You’re
Lost Little Girl des Doors, dont les mots sont littéralement encrés sous ma
peau. Bon, c’est vrai que lorsque je parle de la bande à Jim Morrison ou de
celle de Kurt Cobain, je ne suis pas objective. Du tout. (Vous voilà prévenus
pour les prochains articles.)
Il y a celles qui
nous redonnent un peu de courage quand les temps sont à la déprime. Dans ces
cas-là, Eminem et son Not Afraid
font parfaitement l’affaire : « I’m
not afraid to take a stand ». Les paroles parlent d’elles même, pas
besoin d’en dire plus.
Et puis il a aussi
toutes les autres. Celles qui nous rappellent quelqu’un ou quelque chose,
celles que l’on aime sans que l’on sache trop pourquoi. Les You Make Me Feel Brand New, les Riders On The Storm, les Electrastar, les Over The Rainbow, les Comme
d’Habitude (oui, oui…), etc. Et bien sûr, et peut-être surtout, il y a toutes
celles qui n’ont pas encore été chantées.
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