mardi 14 mai 2013

Retour en enfance ou Ourania vs Mickey

     Attention, ceci est une mise garde préliminaire à l’article qui suit : son auteur ne l’assume absolument pas ! Attention bis, bon, je vais tempérer, l’auteur assume complètement son contenu et les actes qui l’ont nourri mais assurément pas sa mise en sujet sur un blog d’un contenu hautement culturel (se référer aux articles sur le catch, le shopping ou les diverses recettes pour en avoir la preuve !!). Vient donc le moment des aveux. Le premier : cette semaine, je suis allée à Disneyland Resort Paris. Le second : j’ai aimé ça…


     Pour ma défense je signalerai aux lecteurs qui font ici office de jurés que cela faisait exactement 20 ans que je n’y étais pas allée (ou selon un autre système de mesure que seule Tháléia peut comprendre : Gérard Louvin connaît Dave depuis la moitié de cette temporalité !!). Je ne ferai pas de commentaires sur mon grand âge qui me permet d’employer le genre d’expression citée précédemment (mais aïeuh quand même) pour vous parler de ce retour tant attendu. Celui-ci n’était pas tant motivé par l’univers Disney avec ses personnages animaliers tels Mickey ou Dingo ou pire, par ses princesses monocolores (dans tous les sens du terme), mais par les attractions en elles-mêmes. En effet, lors de ma première visite, que je rebaptiserai sobrement « la cascade de la frustration », toutes (ou presque) m’avaient été refusées : Space Mountain était en cours de construction et il me manquait un centimètre, oui, un seul, pour accéder aux manèges dits à sensation…

     Inutile de vous dire que pour cette seconde visite j’en ai fait ma priorité ! Après un petit tour au château de la Belle au Bois Dormant (alors, avant d’entendre vos objections je tiens à dire qu’en tant que médiéviste diplômée j’ai le droit, que dis-je, le devoir de visiter chaque château qui croise ma route et ce, peu importe son siècle ou sa crédibilité);

      Mais surtout après avoir évité tous les personnages costumés (et ça c’est un vrai défi : Gepetto est définitivement trop sociable pour un marionnettiste âgé), me voilà arrivée devant le Graal, la Terre Promise, Space Mountain.

   Les doutes vinrent en premier : vais-je réussir à apprécier les sensations comme si j’avais encore 7ans ? A lâcher prise durant quelques minutes ? Et, plus important encore, aurais-je vraiment dû manger ça ce midi ? Quelques minutes plus tard, j’avais ma réponse à ces trois questions : un grand OUIIIIII sonore (c’est bien le mot) car je ne fus ni malade ni déçue bien au contraire ! J’étais surtout prête à recommencer et à épicer ce retour au  jeu. Bon, je ne savourais toujours pas la proximité des personnages déguisés (mais c’était déjà le cas à l’âge de 7 ans et pas seulement à Disneyland ; je ne saurai dire d’ailleurs qui fut le plus traumatisé du faux Père Noël ou de moi…), mais les décors commençaient à faire leur effet, notamment celui consacré à Agrabah… avec sa lampe magique si tentante… vraiment tentante… mais promis, j’ai résisté… bon ok, je l’ai frottée… Désolée…
Ourania

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