Comme
tout le monde, je voudrais faire des tonnes de choses dans ma vie :
comme voyager et sauter en parachute, par exemple. Et parler
plusieurs langues. Pas forcément couramment, mais assez pour être
capable de lire ou de regarder un film en version originale. Je ne
sais pas trop pourquoi, mais ça a toujours été une de mes envies.
Comme
tout le monde, on m’a enseigné des bases d’anglais à l’école.
Pas que des trucs corrects d’ailleurs. Et encore moins des choses
utiles. Honnêtement, à quoi ça sert de nous enseigner des mots et
expressions qu’on n’utilise même pas dans notre propre langue ?
J’ai appris tout le reste toute seule, en lisant et en regardant
des films en VO. Résultat : je le lis, l’écris, le
comprends. Par contre, ne le pratiquant jamais, je le parle très
mal.
Seulement
voilà, on ne peut pas apprendre une nouvelle langue uniquement en
regardant la télé, il est nécessaire d’avoir une base. Me voilà
donc devant le rayon méthode d’un grand magasin me posant la
question : « Quelle langue vais-je choisir ? »
Une
heure plus tard, j’ouvre le livre d’apprentissage, glisse le cd
dans mon lecteur et c’est parti pour la première leçon. On
commence par le basique : dire qui on est, parler de notre
famille, le tout au présent.
Les
jours passent et je progresse au fur et à mesure. J’apprends à
faire une réservation dans un hôtel, pour un billet de train, à
expliquer et comprendre une destination, etc. Bref, des choses utiles
pour qui veut voyager en Italie. Sauf que… Il y a ce moment où la
lassitude peut se faire sentir. Apprendre quelque chose de nouveau
alors que vous n’avez aucune obligation de le faire et de surcroît
seul, ce n’est pas toujours facile. Parfois, vous devez vous forcer
à ouvrir votre livre et alors, où est le plaisir ? Ou vous
pouvez vous retrouver face à une difficulté grammaticale que vous
ne comprenez pas et là, si vous ne connaissez personne parlant la
langue, ça peut s’avérer compliqué. Et une recherche internet
sur votre problème ne vous aidera pas forcément, il faut bien le
dire.
Bref,
il peut y avoir tout un tas de raisons qui peuvent finir par vous
décourager et qui vous feront tout laisser tomber. Comme je l’ai
fait (bon, c’est peut-être aussi dû au fait que je suis adepte de
la procrastination. Vous savez, genre « je ferai une leçon
demain », sauf que je dis ça tous les jours !).
Au
final, je ne parle toujours pas l’italien, mais je me souviens
encore du peu de mots que j’ai appris. Je me dis que ce n’est
déjà pas si mal. Vous savez, pour me motiver à reprendre. Mais
autant vous dire qu’à Venise, le mot semaforo[1],
vous ne l’utilisez jamais.
Tháleia
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