mardi 28 mai 2013

Hot Chocolate

     Comme vous avez pu le constater ces dernières semaines, j’aime beaucoup cuisiner et, n’ayons pas peur des mots, je ne suis pas loin de vouer un culte au chocolat. Mais ce penchant avoué en cache un autre, plus honteux, qui aurait pu aisément figurer dans notre précédent dossier thématique : je suis une fan de James Bond ! Mais quel est le lien entre ces deux penchants me-demanderez-vous ? Il y a quelques mois je vous aurais répondu par un long silence. Aujourd’hui je clame haut et fort bas et doucement : les pastilles alimentaires bien sûr !  


     Certes, cela n’aurait peut-être pas été suffisant pour y consacrer tout un article s’il n’y avait eu l’intervention magique, que dis-je, divine, d’une amie à qui j’essayais de faire deviner ma dernière acquisition James Bondienne (se reporter à la photo ci-dessus). Alors qu’elle peinait à trouver la réponse je lui soufflais ceci comme indice :
-          « Cela peut se manger ! dis-je,
-          Une culotte !!!!!! hurla-t-elle alors…
-          … !!! », répondis-je en m’étouffant de rire.
     Et parce que j’adore le cheminement de pensée effectué par mon amie et que le lien entre érotisme et cuisine n’est plus à faire, je vous livre ici mon mélange parfait des deux éléments !
Pour des brownies James Bond, il vous faut :
-          1 tablette de chocolat noir
-          250g de beurre
-          300g de sucre
-          4 œufs
-          150g de farine
-          Daniel Craig, en pastille ou en vrai (si vous l’avez en vrai, appelez-moi immédiatement, il en va de la bonne réussite de la recette et de la sauvegarde du monde, si si !!)


     Donc, si Daniel Craig est dans votre cuisine demandez-lui de faire fondre le chocolat avec le beurre dans une casserole au bain-marie (bien sûr après avoir respecté les consignes élémentaires  de sécurité : déshabillage obligatoire, un agent secret ne peut pas se permettre de se tâcher, il en va de sa réputation !)(Comment ça les tabliers servent à ça ?!).
    Hors du feu, il incorporera les œufs un à un dans la préparation en remuant énergiquement (voilà, les muscles sont utiles, Daniel Craig n’est nullement ici un ingrédient, euh un élément accessoire et factice) pour éviter de les « cuire ». Il se fera un plaisir d’ajouter le sucre, de mélanger, puis de verser la farine. Les traditionnalistes pourront compléter la pâte avec des cerneaux ce noix, les plus gourmands avec des morceaux de caramel et les puristes du chocolat (oui, je plaide coupable !) la laisser telle quelle. Daniel versera (oui juste Daniel, sans le Craig, cuisiner ça rapproche, que voulez-vous) la pâte dans un plat rectangulaire ou des petits moules à muffins. Puis il mettra la préparation ainsi moulée au four chauffé à 200°C pendant vingt minutes.
     Profitez de ces vingt merveilleuses minutes pour discuter (ou pas) de son prochain tournage prévu, de son futur divorce imminent (oui, maintenant qu’il vous a rencontrée c’est évident) et de ses entrainements sportifs ou tout simplement de littérature tout en léchant langoureusement,  érotiquement, amicalement le plat, ou mieux, ses doigts couverts de chocolat.
     Une fois la température retombée et le temps propice écoulé, rhabillez vous, couvrez-vous, enfilez des gants protecteurs pour sortir les brownies du four. Laissez-les reposer.
     Découper les pastilles alimentaires à l’effigie de votre commis du jour (et de vos nuits) et placez-les délicatement sur le sommet du gâteau.

     Il ne vous reste plus qu’à (re)déguster notre cher ami !
Ourania
 

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